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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 16:37

http://images.wikia.com/routes/images/a/ac/Logo_Sanef.JPG

 

Les sociétés d'autoroutes n'hésitent décidément devant rien pour induire leurs clients en erreur et les racketter au passage, témoin la mésaventure qui vient de m'arriver alors que je me rendais au cimetière où mes grands-parents et une de mes arrières-grands-mères sont enterrés.

N'empruntant cette portion qu'une fois par an, et sachant que la sortie que j'emprunte habituellement porte une pancarte indiquant la direction de la Zone Industrielle Colbert, c'est en toute confiance que je pris la route. Or, voici qu'arrivant à l'endroit approximatif où la sortie devrait se trouver, j'hésite soudain pour savoir laquelle prendre: un panneau indique, en effet, une sortie vers St-Brice-Courcelles et une autre, un peu plus loin, vers La Neuvillette, mais point de ZI Colbert !

Bigre !

J'arrive devant la sortie vers St-Brice, je regarde les différents panneaux: rien n'indique que cela mène à la ZI en question... Je continue donc jusqu'à la suivante, peu distante de la première, La Neuvillette étant plus proche de l'endroit où je me rends que St-Brice-Courcelles.

ERRARE  mes Frères !

Car voici que je me retrouve soudain face à des barrières de péage ! alors que la sortie que je prends habituellement est gratuite !

Bien entendu, n'ayant pris de ticket nul part, j'appuie sur l'interphone où une dadame pas très aimable m'explique que je dois une somme forfaitaire de 0,80 euros, payable uniquement par carte bancaire ! (hein !?) pour avoir emprunté une portion d'autoroute payante, que c'était indiqué et que c'est ma faute si je n'ai pas bien regardé !

Là, c'est très fort ! car, une fois payé de mauvais gré et sorti de l'endroit, voici que je me retrouve immédiatement à un rond-point que même pas un kilomètre sépare d'un autre rond-point où j'aurais normalement du sortir !

En gros, j'ai payé 0.80 centimes d'euros (5, 24 francs !) juste pour être sorti un kilomètre plus loin que là où j'aurais dû sortir par suite d'un manque d'indication précise !

C'est vraiment trop fort comme arnaque ! Il faut bien qu'ils payent la super-sortie qu'ils ont construite pour mener juste aux pieds de Môssieur Ikea !

En tout cas, ils doivent faire leur beurre comme cela, car l'automobiliste juste derrière moi c'est retrouvé exactement dans le même cas ! (Visiblement, lui aussi ne doit pas savoir lire).


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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 18:04

http://csuper.files.wordpress.com/2010/11/dictionnaire1_800.jpg

 

Les élèves inventent tellement ou transforment tellement à leur sauce que je me demande si je ne vais pas finir par écrire un dico des élèves à publier dans quelques années; en attendant, en voici des extraits:

 

- 622 (année): "l'année 622 est importante dans cette religion (l'islam) parce que c'est le jour de la prière"

- Alexandre (empire): "Après sa mort, l'empire d'Alexandre devient important et devient un musée"

- Beffroi: "tour de gai"

- Champollion: "Champollion, avec l'aide de Napoléon, ramène l'Astérix à Paris en 1822"

- Chrétien: "pote à Jésus"

- Citoyen: "un citoyen, c'est quelqu'un qui sait s'amuser et profiter de ses droits" (copie de brevet de 3ème, trop mimi)

- Colbert: tantôt il est signalé comme conducteur général des finances, tantôt juste comme général; la seule chose dont on soit sûrs, c'est qu'il n'a plus qu'un rôle d'air consultatif auprès de Louis XIV et s'appelle Colbert.

- Cubistes (signes):  écriture cunéiforme

- Déhaice : féminin de Dieu

- Délos (ligue de): "homme politique athénien qui fit reconstruire l'Acropole au Vème siècle av. J.C."
- Démocratie: "C'est un peuple, donc un gouvernement. On réunit l'assemblée; quand on veut changer, on ajoute une règle, on réunit ensemble"

- Egyptiens: "les Egyptiens, même mort (sic), il vit encore (sic)"
- Esclave: "une personne, on lui dit ce qu'il doit faire, même si il ne veut pas et ils n'ont pas à manger (sic). C'est un étranger, ce qui ne sont pas né dans la ville (sic), un homme ou une femme qui sert un Grec"

- Etre (conjugaison, 3ème personne du singulier présent): " je c'est"

- Eucaliéstiques: "les Eucaliéstiques sont payers par l'Etat"

- Fraternité: " Et surtout fraternité. Si ce mot n'existait pas, les guerres seraient devenues normales de nos jours, les hommes noirs se battraient contre les blancs ... le monde serait un désastre"
" l'ANPE aide les personnes au chômage à trouver du travail, l'Etat n'est pas raciste, il accepte tout le monde et ne favorise aucune religion. La nation aide les personnes les plus démunies et ne les laisse pas tomber"

- Ghetto: "une espède de gendarme" (j'avais demandé à un élève de me rappeler la définition de "ghetto".
Voyant son ignorance (encore un qui n'a pas appris ni écouté, le cours date d'hier!), je lui dit: " c'est le pluriel de guetteur? un guetteur, des ghettos?"
Et là, j'ai comme réponse: " Ah, mais oui, c'est une espèce de gendarme !", réponse donnée sérieusement, comme s'il venait d'avoir une illumination!)

- Hitler (Adolf): "Hitler était bachelier". Hitler, devenu chancelier, monte au pouvoir grâce à son fidèle ami Philippe Pétain et à la propagande";
"Il veut faire de son pays une démocratie pour qu"il puisse régner tout seul et tout commander";
"Pour lui, ce sont les juifs et les Aryens qui sont à l'origine de la ruine du peuple allemand";
"La plupart de la population allemande était juive"; "les camps de concentration sont destinés à un responsable du parti socialiste (Heilmann), un député socialiste (Ebert) et un artiste et présentateur radio (Braun)";
"il s'est suicidé en 1939", chose controversée puisque "Hitler se suicida en 1940 car on ne lui faisait plus confiance et que les gens ne l'aimaient plus comme avant"

- Homère: historien et journaliste

- Liberté: " La liberté veut exprimer que tout le monde est libre"; " Liberté car nous sommes libres; égalité car nous sommes toujours égaux"

- Linton (Bilque): président des Etats-Unis

- Louis XVI: "Louis XVI se rassemble à la Bastille pour piller les armureries"

- Marianne: "il y a le bustier de Marianne qui se trouve dans toutes les mairies"

- Marie (Vierge): "La vierge Marie, qui représente la guerre, (est) représentée dans chaque mairie"

- Marseillaise (hymne): "cet hymne raconte l'histoire de la France". "La Marseillaise existe depuis longtemps, depuis la première guerre mondiale"

- Momification : "la momification sert à entourer le corps de bandelettes pour le mort survive (se vive a écrit l'élève) et qu'il soit en bonne santé"
- Nez: participe passé du verbe naître (ex: il n'ai pas nez dans la ville)

- Prier (conjugaison, 3ème personne du singulier présent): "on prients"

- Protestants (en France au XVIIème):

1: "Les protestants du début du XVIIème siècle ne sont pas ademie (admis) partout. ll faut soit gagné (gagner) les Provinces-Unies ou (où) ils peuvent être protestant(s) mais si il (s'ils) y allé (allaient) s'était (c'était) clandestinement ou (où) il reste (ils restent) chez eux alors là ils devaient changé (changer) de religions (religion) et se convertir".

2: "Les protestant(s) au début du XVIème siècle était (étaient) en guerre avec les Province(s)-Unies il(s) sont (ont) gagné (province(s)-Unies). Les protestant(s) les papes pouvait (pouvaient) se marier alors que les autres non. Il n'avait (n'avaient) pas la possésion (possession) de la Bible et il(s) ne croyer (croyaient) pas en Jésus-Christ".

3: "Les protestants français et la France sont fort(s), puissants. Mais la France se fait attaquer de tous les côtés. Certains protestants, des traîtres, en ont marre et ont rejoint les Provinces-Unies. Les Provinces-Unies deviennent tous (tout) comme le St-Empire, de plus en plus fort(s). C'est aussi pourquoi certains protestants les ont rejoints".

- Rois (Vallée des): "quartier d'Athènes"
- Salami (bataille de): Célèbre bataille des guerres médiques qui opposa Athènes et ses alliés aux Perses; on s'y battit à coup de salami, d'où son nom (Là, c'est moi qui brode sur le fait qu'un élève, incapable de recopier, a écrit bataille de Salami au lieu de Salamine)

- Tricolore (drapeau): " il nous fait tellement de fierté que certaines personnes pleurent"
" La France est une république qui gardera dans son coeur les couleurs bleu, blanc, rouge et comme symbole le coq et notre coeur chantera toujours la Marseillaise"

- Voltaire: "Voltaire est celui qui se moque des bourgeois qui veulent devenir gentilhommes dans son oeuvre, le Canal du Midi".

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 22:04

http://www.qctop.com/articles/upload/livres-38507.jpg

 

Jean-Marc Roberts, le patron des éditions Stock a décidé de partir en guerre contre la vente de livre par internet qui ferait concurrence aux libraires et  s'en prend aussi aux blogues qui expliqueraient que le nombre de lecteurs d'auteurs pourtant populaires comme Guillaume Musso ou Marc Lévy aient été divisé par deux ou trois. Moi qui pensait que certains se lassaient enfin de cette littérature alimentaire qui fonctionne toujours sur le même schéma ... et bien non, qu'on se le dise: "Le temps de cerveau disponible est beaucoup moins important [...] il y a tout un temps consacré à on va sur un blog, on va choper une info une rumeur, les gens passent deux ou trois heures de leur vie à faire ça, et pendant ce temps là ils ne lisent pas" dixit notre bonhomme !

Il attend donc des pouvoirs publics l'interdiction de vente des livres papier et numériques sur le net ! (Aurait-il plus sûrement des problèmes de vente, cet éditeur ?)

 

Alors Jean-Marc, si tu passes par là, j'vas t'explicationner !

Si le nombre d'acheteurs en librairie baisse, c'est parce les modes de consommation évoluent, les goûts aussi, qu'on n'a pas forcément une librairie à côté de chez soi, que l'offre sur le net est beaucoup plus importante, surtout dès qu'on cherche un titre dans des domaines moins classiques comme en histoire par exemple et que le temps de livraison est plus rapide pourvu que l'ouvrage soit en stock sans mauvais jeu de mots. Faites la comparaison: commandez un ouvrage chez votre libraire et commandez le même sur le net ... dans le premier cas, la commande mettra environ une semaine avant d'être disponible, dans l'autre, deux à trois jours vont suffire à vous faire livrer.

D'autre part, le net donne autant d'idées de lecture qu'une librairie et pour cause, c'est une grande librairie que l'on parcourt;  dire qu'elle est la responsable de la mort de la littérature est donc une stupidité: au contraire, elle incite à lire autre chose que les stupidités à la mode pourvu qu'on sache fouiller un peu. Ne faudrait-il pas plutôt chercher du côté des auteurs qui publient chaque année leur ouvrage alimentaire mis bien en évidence sur les étalages par les libraires justement ! ou la pléthore de romans publiés à chaque rentrée littéraire alors que les trois quarts sont écrits par des gens n'ayant absolument aucun talent ? N'est-ce pas plutôt eux qui conduisent  à s'éloigner de la littérature à cause de l'écriture de gare dont certaines éditions se sont fait les spécialistes et qui vampirisent les étalages aux dépends des porte-monnaie de gens crédules qui se laissent abuser par le battage commercial et la peur de ne pas être dans le vent si elles n'ont pas lu le dernier Marc Machin, Guillaume Truc-Muche ou Amélie Bidule ?

Il est évident pourtant qu'au bout d'un certain temps la propagande jusqu'à la nausée dans les "bonnes librairies" pour ces ouvrages, finisse par lasser et éloigner un certain nombre de lecteurs qui refusent désormais d'acheter et se "refilent" un même exemplaire entre copains et copines ou collègues, histoire de dépenser moins ! 

Enfin, on pourrait aussi parler du prix d'un ouvrage neuf, sans compter le problème du stockage après pour un ouvrage qu'on n'est même pas sûr de relire, d'où l'intérêt aussi des bibliothèques de prêt.

Alors, Jean-Marc, toi y en a plus vendre assez bouquins, mais toi y en ferait mieux de réfléchir à ce que toi y en a publier plutôt que d'accuser le net !

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 20:20

http://www.gala.fr/var/gal/storage/images/media/images/actu/photos_indiscretions_du_gotha/elisabeth_ii2/863685-1-fre-FR/elisabeth_ii_reference.jpg

 

Je regardais avant-hier soir Secrets d'histoire consacré à la reine Victoria et je pensais à l'actuelle souveraine britannique, la reine Elisabeth qui, comme sa glorieuse ancêtre, fêtera son jubilé de diamant (60 ans de règne) l'an prochain. C'est étrange de voir qu'une personne comme Elisabeth puisse être depuis aussi longtemps sur son trône, avoir vu passer douze premiers ministres différents (je compte pour un les deux périodes différentes où Harold Wilson a été premier ministre), prononcé d'innombrables discours du trône dont pas une ligne n'est d'elle, et être toujours aussi ignorants ou à peu près de sa psychologie, de ses opinions, de la façon dont elle conçoit son rôle, celui dont elle a vécu l'évolution des technologies et des moeurs, les évolutions de la famille royale, comment elle a réagi quand elle a compris, elle qui n'était pas née pour monter sur le trône, qu'elle devenait l'héritière de la couronne par l'avènement de son père George VI après l'abdication d'Edouard VIII... Ce serait sans doute intéressant d'écouter la reine parler de ces sujets, de la Seconde Guerre mondiale qu'elle a vécu, des grands de ce monde qu'elle a cotoyés, de ses ancêtres... mais qui osera jamais le lui demander ?

La reine, née en 1926, est une des mémoires du siècle et pour surannée que soient certaines de ses attitudes ou des traditions monarchiques qu'elle maintient, comme tenir soigneusement fermée à Osborne la chambre où mourut Victoria et le portrait qui représente celle-ci sur son lit de mort voilé en permanence, pour vieillottes que soient une partie de sa mentalité - et comment ne le serait-elle pas vu son âge ? -, elle est une "conscience" du siècle qu'il serait bon d'entendre parfois.

La France aussi a beaucoup changé ... les fastes avec lesquels on reçoit aujourd'hui les souverains étrangers sont moins grandioses, témoins ces images de 1957 qu'on dirait presque issues d'un autre temps.

 

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 17:02

Rien à voir avec le titre d'un roman policier quelconque quoi qu'on puisse en penser.

http://www.cite-jardin-reims.culture.fr/4_complements_rehabilitation/images/rehabilitations/10_11nov_1982.jpg

Le Chemin-Vert est l'une des cités-jardins de style régionaliste qui fleurirent à Reims, détruite à 80% au cours de la Grande guerre, durant sa reconstruction dans les années 20. Conçue, comme toutes les cités-jardins pour y loger les familles ouvrières - bien avant les cités-HLM -, elle vit le jour à l'initiative d'un industriel rémois, Georges Charbonnaux, inspiré par le catholicisme social et l'un des fondateurs en 1911 du Foyer rémois pour répandre les idées des réformateurs sociaux qui voulaient assainir et moraliser la vie des ouvrière en modifiant leur environnement et leur cadre de vie. 

C'est en 1919, sur un terrain de 45 hectares un peu à l'écart de la ville, près d'une zone industrielle, que les premières pierres de la nouvelle cité, conçue par l'architecte Jean-Marcel Auburtin, furent posées. La cité fut dotée d'un certain nombre d'équipements, comme par exemple l'actuel théâtre du Chemin-Vert, rénové récemment, ou encore l'église Saint-Nicaise - à ne pas confondre avec l'abbaye du même nom, détruite au moment de la Révolution -.

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http://www.culture.gouv.fr/Wave/savimage/merimee/milxx/MH078784-p.jpg

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Construite en 1923 et inaugurée en juin 1924, elle présente un plan en croix grecque, surmontée d'une tour-lanterne.

Sa décoration qui ne fut achevée qu'en 1935, est entièrement en art déco: par exemple, René Lalique pour les verrières, Gustave Jaulmes, pour les fresques de la nef, Maurice Denis pour les fresques des chapelles latérales et du baptistère.

 

http://www.reims.fr/fileadmin/reims/MEDIA/Culture_et_Patrimoine/Reims_et_son_patrimoine/Ville_Unesco/Vitrail_de_Lalique_dans_l_eglise_de_la_cite-jardin_du_Chemin_Vert_a_Reims_-_Dominique_Potier-image.jpg

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http://www.foyer-remois.fr/IMG/jpg/p_murales.jpg

Elle est inscrite à l'inventaire des Monuments historiques depuis 1975. Je vous renvoie à la parge suivante pour découvrir plus en détail ce monument: cliquer ici.

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 18:41

http://3.bp.blogspot.com/_DMxDOYqJJ7Q/TSWggM2BYhI/AAAAAAAABng/lKT9PAS3WeQ/s1600/desperate-housewives.jpg

La chaîne ABC l'a confirmé, Desperate Housewives (les beautés désespérées) n'ira pas au-delà de la huitième saison.

Lancée en 2004 sur un concept original fait d'humour à propos des petits riens de la vie de banlieue chic racontés sur un mode décalé avec quelques attraits "sulfureux" puisque le jeune Andrew Van de Kamp (Shawn Pyfrom) se révélait très attiré par Justin (Ryan Carnes) et que Gabrille Solis (Eva Longoria) entretenait une liaison avec son jeune jardinier, John Rowland (Jesse Metcalfe), la série finit assez rapidement par s'essouffler au bout de quelques saisons, jouant et abusant jusqu'à plus soif des mêmes ressorts, y compris, en début de chaque saison, du "sale" étranger qui vient semer le malheur et la perturbation dans le quartier (comme quoi il faut toujours se méfier des étrangers) et véhiculant de plus en plus de valeurs socialement conservatrices, jusqu'à éliminer progressivement tous les personnages qui faisaient la saveur de la série - et pas toujours très politiquement corrects - au profit des seules "Desperates" aux personnages trop prévisibles.

Les saisons 4 et 5 furent même soporifiques, malgré l'idée des scénaristes d'avancer dans le temps de quelques années. Et si les saisons 6 et 7 furent un peu mieux organisées, il n'en demeurait pas moins que c'était un peu tard pour réagir et que les téléspectateurs américains avaient depuis longtemps zappé sous d'autres cieux.

C'est donc fort logiquement qu'ABC a décidé d'arrêter les frais pour une série de moins en moins suivie et qui ne semble plus correspondre aux attentes de l'Américain post-bushiste; peut-on vraiment lui donner tort ?

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 22:07

http://img.over-blog.com/186x300/3/97/51/58/mars/les-enfants-de-cendre.jpg

La dernière et unique fois où l'une de mes collègues m'a passé un polar suédois afin que je me fisse une idée de la chose, c'était pour L'enfant allemand qui ne m'avait pas emballé du tout tellement c'était sot, pleins de digressions malvenues et cousu de fil blanc. Autant dire que ma première approche avec le polar suédois tant vanté m'avait laissée sceptique.

Aussi est-ce donc avec une extrême réticence que je me suis décidé à ouvrir Les efants de cendres qu'elle m'avait passé juste avant les vacances. Or, même si ce n'est pas de la grande littérature, au moins dans celui-ci, on se laisse prendre à l'envi de savoir, ce qui n'est déjà pas mal et les passages sur la vie des enquêteurs - mode oblige - pas trop gonflants. Bref, de l'assez bonne littérature de gare. Résultat, j'ai avalé les 360 pages en deux jours. Mais pourquoi le meurtrier s'en prend-il à des enfants ? et pourquoi les tue-t-il d'une piqûre d'insuline au niveau de la fontanelle ?

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 18:45

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/29/%C3%89glise_d%27Asfeld%2C_style_baroque_%281%29.JPG

 

On imagine mal la chose, les Ardennes (et l'Aisne) étant plutôt habituellement associée aux églises fortifiées de la Thiérache, mais ce département possède, à Asfeld, commune de 999 âmes s'il faut en croire le recensement de 2007, l'une des églises baroques les plus intéressantes de France, construite au XVIIème siècle et dédiée à Saint-Didier, classée monument historique dès 1913.

C'est à la volonté du maître des lieux, le comte d'Avaux, magistrat et diplomate du règne de Louis XIV, signataire du traité de Nimègue (1678) mettant fin à la guerre de Hollande, membre de l'Académie française et grand érudit que l'on doit cette église inspirée des monuments qui l'avaient tant impressionné en Italie.

Pour ce faire, le comte s'adresse à un Dominicain, le frère François Romain, connu pour avoir mis ses compétences au service de la reconstruction du Pont-Royal à Paris, et lui demande de réaliser un édifice en forme d'instrument de musique afin que les prières et les chants y soient particulièrement mis en valeur et puissent s'élever en toute clarté vers les cieux.

C'est la raison pour laquelle cet édifice, presque entièrement en brique, mesurant plus de  44 mètres de long et contruit entre 1680 et 1685, prit la forme d'une viole de gambe.

Récemment restaurée, elle est à nouveau ouverte au public depuis janvier 2010; en outre, elle accueille tous les deux ans, le Festival international de la viole de gambe.

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 17:15

http://images1.wikia.nocookie.net/__cb20060707182820/desencyclopedie/images/6/6d/Sexualit%C3%A9_des_schtroumfs.jpg

 

Selon une idée couramment admise, les Français seraient par nature parmi les peuples les plus tolérants vis-à-vis des questions touchant à la sexualité même si leurs institutions politiques auraient toujours sensiblement un train de retard sur les évolutions sociétales, c'est du moins ce que laissent entendre certains sondages.


En fait, à y regarder de plus près, il me semble bien que si les Français tolèrent des moeurs sexuelles assez libres  - et plutôt chez les autres que dans leur propre foyer - tant que cela reste discret, de l'ordre privé et ne fait pas scandale, il n'en est pas de même lorsque cela envahit l'espace public avec peut-être une rigidité morale plus grande à mesure que l'on descend dans l'échelle sociale - surtout si sexe et argent semblent se combiner de pair -, sans doute par un besoin d'opposer une norme, un idéal qui permette d'accepter au quotidien des situations multiples que l'on n'eût pas et que l'on continue à ne pas tolérer dans l'absolu et que l'on puisse trouver encore bien des jugements négatifs sur qui ne vit pas selon les normes, "une putain", une traînée", "une famille tuyau-de-poèle", "une tapette"... étant autant d'expressions pouvant rendre compte de ce jugement négatif, quelles que soient par ailleurs les propres attitudes sexuelles de celui ou celle qui émet ce jugement, ce qui n'est pas le moindre des paradoxes.

Aussi le Français feint-il d'ignorer - même s'il propage de temps en temps moult ragots sur untel un untel qui parait un peu "bizarre" - que dans son particulier X ou Y se livre à des parties sado-maso, fréquente les clubs libertins, aille aux putes ou arpente les backrooms gays de la capitale pourvu qu'à l'aube il redevienne Monsieur-tout-le-monde, bien sous tous rapports.

Par contre, lorsqu'il ne peut plus y avoir de doute, les choses se compliquent, on le voit très bien aujourd'hui avec l'affaire DSK. Sans me prononcer sur le fond, et bien que depuis le début une majorité de Français soupçonne une machination politique et des accusatrices pas tout à fait désintéressées que ce soit la femme de ménage Diallo ou la journaliste-écrivain Banon, on voit tout de même nettement une réprobation de l'opinion publique sur les moeurs sexuelles de DSK - amoralité d'autant inacceptable à leurs yeux que les Français considèrent souvent que plus un homme a de l'argent, plus il est amoral sexuellement -, étalées depuis des semaines dans la presse et qui en font un libertin libidineux, réprobation qui se traduit en termes politiques: 65% des Français ne souhaitent pas ou plus qu'il se présente à la présidentielle. Autrement dit ses moeurs sexuelles libertines suffisent à condamner DSK politiquement.

Evidemment, pour le Français ordinaire sur lequel il ne peut plus y avoir de doutes, cela se transforme en ostracisme exprimé ou caché mais bien réel, la morale publique ne tolérant ses moeurs que faute de mieux. Aussi ne faut-il pas s'étonner qu'il subisse ragots, rumeurs, quolibets destinés à rappeler au quotidien le paria qu'il est et qu'il n'est que toléré.


C'est d'ailleurs un paradoxe étrange de voir un pays qui admire Henri IV, Louis XIV ou Napoléon qui sont loins d'être des modèles de vertu sexuelle - et dont la sexualité débridée semble augmenter encore la gloire -, condamner chez certains ce qu'ils ont approuvé chez d'autres. C'est que l'on croit, ou que l'on feint de croire - à tort -, que les maîtresses de ces grands personnages n'ont pas coûté un centime à l'Etat et n'ont eu aucune influence sur les affaires de celui-ci, sinon de confirmer les vertus mâles et la virilité du chef. D'ailleurs, Maintenon et les maîtresses de Louis XV, point autant soupçonnées d'un si grand désintéressement, voire, comme Pompadour d'avoir dilapidé une partie de la richesse nationale en futilités, ont entraîné leurs amants dans un désamour des Français et Marie-Antoinette, bien que légitime épouse, supposée se comporter comme la Pompadour, fut l'objet de multiples ragots qui rejaillirent sur elle, sur la popularité de son royal époux et provoquèrent moult interrogations sur sa capacité à mettre de l'ordre dans sa propre maison et donc à règner.

Comment comprendre cet étrange paradoxe, me direz-vous ?

Sans doute faut-il y voir une morale sexuelle fabriquée à la croisée de la Philosophie des Lumières et de la raison, du moralisme janséniste et de l'image que l'on se fait de la vertu républicaine opposant l'honnête citoyen aux aristocrates entretenant des catins (voir la version du "Ca ira" pour Si Versailles m'était conté), le tout réactivé régulièrement par la messe laïque venue des téléfilms et des feuilletons bibliques d'Outre-Atlantique où la morale puritaine conjugue ses trois aspects.

Ici, par avance, tout déviance à la norme ne devient pas seulement une anormalité, mais des moeurs à réprouver et à cantonner dans la sphère stricte du privé, du discret, de ce qui doit rester caché pour ne pas choquer quand on ne peut pas faire mieux. Pire, celui qui par honte se cache et finit par être découvert, subit encore plus - parce que le scandale éclate et devient public au même instant T pour tout le monde - que celui qui, ayant plus de caractère, a le courage d'affronter le regard hostile d'autrui pour imposer autour de lui un espace de tolérance forcée.

C'est dire si la société française, en principe tolérante et ouverte des sondages, cache bien plus de paradoxes et de conservatismes qu'on veut bien le croire et les homosexuels en sont un des exemples les plus visibles: on les tolère tant que c'est discret, on peut à la limite accepter qu'ils se marient, MAIS ... ils restent vus comme des dépravés, qui sont surtout priés de ne pas avoir un comportement socialement inadapté en public (s'embrasser, se tenir par la main) sous peine d'être mal vus.

Du reste, même si la morale, toute contraignante et archaïque qu'elle soit reste utile - c'est tout de même au nom de la morale qu'un voleur est condamné, par exemple -, il est vrai que fixer un curseur à celle-ci reste délicat, relatif à l'époque et aux personnes - même s'il a été peut-être victime d'un complot faut-il ou ne faut-il pas réprouver les moeurs sexuelles de DSK ? Ce à quoi les Français semblent répondre par l'affirmative - et à la capacité de telle ou telle société à fixer l'acceptable de l'inacceptable. Raison pour laquelle il est si difficile de vivre avec, de s'en accommoder et encore plus de la faire évoluer, toute la société n'évoluant pas au même rythme ni n'ayant vécu les mêmes expériences.


On observera donc juste, pour conclure, une plus grande rigidité que l'on ne l'admet habituellement dans la société française et une ligne qui est presque infranchissable avec le tabou sphère privée/sphère publique qui semble marquer les limites de l'acceptable de ce qui ne l'est pas. Ce n'est pas parce qu'officiellement le Français "tolère" que son esprit est forcément "ouvert" sur des moeurs qu'il ne comprend pas rationnellement.


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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 22:46

http://imados.fr/history/2/gatsby-le-magnifique_couv.jpg

 

Même si cela fait déjà un bout de temps que j'ai refermé ce livre de Francis Scott Fitzgerald paru en 1925, ce n'est que ce soir que je vous livre mes impressions sur ce roman qui  à la vérité, ne m'a pas séduit plus que ça et dont la seule morale pourrait être: " l'argent ne fait pas le bonheur et les moments perdus ne se rattrapent jamais". Après avoir refermé l'ouvrage, j'avoue être resté sur la faim, sans véritablement comprendre son intérêt en soi.

L'histoire est celle d'un certain Gatsby sur lequel plâne un certain mystère, qui tire sa richesse de trafics en tout genre, notamment d'alcool - on est en pleine Prohibition - et qui reçoit chez lui le Tout-Mondain et les pique-assiettes, une sorte de Comte de Monte-Christo moderne, aussi fantasque et impérieux dans ses goûts et ses choix que celui-ci, et qui, comme ce dernier, cherche à reconquérir un amour de jeunesse perdu qu'il croit acheter par le luxe qu'il déploie ... avec les désillusions qui amèneront à la chute finale où les rêves chimériques de Gatsby jamais vraiment remis de la fin de la Belle-Epoque, se diluent définitivement au fond d'une piscine, comme un lointain écho à la solitude définitive de l'Homme face à lui-même.

Certes, le sujet pouvait paraître intéressant mais la forme adoptée pour la raconter me semble de pas lui donner l'ampleur, la solidité et la chair qu'il aurait dû avoir, d'où mon sentiment.

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  • : Instants d'instants est un blog à vocation généraliste abordant des thèmes variés (événements de la vie, actualité, musique, culture ...)
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