Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 22:20

http://www.bibnblog.fr/wp-content/uploads/Lucien-febvre.jpg

(Lucien Febvre, l'un des fondateurs des Annales)

 

Lorsque l'Alsace redevient française en 1919, le gouvernement n'a de cesse de faire de l'Université de Strasbourg la vitrine scientifique de la France. Aussi y nomme-t-il des universitaires de grand renom et souvent novateurs dans leur discipline, comme par exemple le sociologue Maurice Halbwachs, l'historien de l'Antiquité André Pignaniol ou le géographe Maximilien Sorre ou encore les historiens Marc Bloch (un médiéviste) et Lucien Febvre (un moderniste).

 

Très vite, ce groupe d'universitaires prend l'habitude de se rencontrer, de partager ses travaux, de travailler en équipe et en interdisciplinarité, appréhendant de manière tout à fait nouvelle les sciences humaines et sociales.

C'est dans ce contexte que Marc Bloch et Lucien Febvre, très critiques par rapport à l'école historique dominante, l'école positiviste, accusée d'avoir une vision trop concentrée sur la politique, la diplomatie, les batailles ... et de s'être laissée enrégimenter parfois au service du radicalisme républicain ou du nationalisme intégral, vont affirmer l'indépendance de leur discipline par rapport à la politique et au rôle politique qu'on entendait leur faire jouer et créer, autour d'eux, une nouvelle école de pensée historique connue sous le nom d'"école des Annales" dont le nom provient de la revue qu'ils fondèrent en 1929 et qui portait le titre d'"Annales d'histoire économique et sociale" dans laquelle on retrouve, comme rédacteurs, Bloch, Febvre, Piganiol, Halbwachs mais aussi le géographe Albert Demangeon, le politologue André Siegfried ou l'économiste Charles Rist.

 

La nouvelle revue propose ainsi une ouverture internationale et pluri-disciplinaire: c'est ainsi que seuls 3 % des articles publiés entre 1929 et 1945 concernaient des sujets politiques, contre 57 % qui concernaient l'économie et 26 % l'histoire sociale. Les approches de l'histoire et les sources utilisées furent ainsi diversifiées, permettant une nouvelle vision de l'histoire. Les champs ouverts à la recherche déplacent ainsi leurs centres d'intérêt, par exemple lorsque Lucien Febvre étudie "le problème de l'incroyance au XVIème S.: la religion de Rabelais" ou lorsque Marc Bloch travaille sur "les caractères originaux de l'histoire rurale française".

L'autre grand apport de l'Ecole des Annales fut aussi la problématisation de l'histoire: désormais l'historien ne se contente plus d'écrire un récit historique à partir des sources qu'il a recueillies et analysées, il questionne le passé, formule des hypothèses, construit une démonstration: l'histoire se fait explicative.

Partager cet article
Repost0
7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 21:07

Comme en 1967, Claude François sort, durant toute une partie de l'année des 45 tours dont les titres ne seront pas repris ensuite en album.

 

Avril 1968 (le premier SP de sa carrière)

. Jacques a dit (E. Chiprut/Claude François - Gilles Thibaut)

. Aussi loin (Claude François - Gilles Thibaut/Reg Guest)

 

Juillet 1968

. Après tout (Claude François - Gilles Thibaut/Jean Renard)

. Toi, tu voudrais (Jean Broussolle, l'un des Compagnons de la chanson - Claude François/Daniel Vangarde - Jean Kluger)

. Serre-moi, griffe-moi (L. Weiss - S. English/Claude François - Gilles Thibaut)

. Déborah (V. Pallavicini/Paolo Conte/Claude François)

 

Octobre 1968 sort enfin un 45 tours EP dont seuls "Monsieur le Businessman" et "Avec la tête, avec le coeur" seront repris dans l'album suivant

. Monsieur le businessman (R. Stevens/Jacques Plante)

. Prends garde, petite fille (J. Fuller/Jacques Plante)

. Chante, pleure (Pierre Delanoë/Reg Guest)

. Avec la tête, avec le coeur (Claude François - Jean-Pierre Bourtayre / Vline Buggy - Yves Dessca)

 

Partager cet article
Repost0
29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 12:06

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/5a/Bonnat_Hugo001z.jpg/220px-Bonnat_Hugo001z.jpg

Les champs n'étaient point noirs, les cieux n'étaient pas mornes.
Non, le jour rayonnait dans un azur sans bornes
Sur la terre étendu,
L'air était plein d'encens et les prés de verdures
Quand il revit ces lieux où par tant de blessures
Son coeur s'est répandu !

L'automne souriait ; les coteaux vers la plaine
Penchaient leurs bois charmants qui jaunissaient à peine ;
Le ciel était doré ;
Et les oiseaux, tournés vers celui que tout nomme,
Disant peut-être à Dieu quelque chose de l'homme,
Chantaient leur chant sacré !

Il voulut tout revoir, l'étang près de la source,
La masure où l'aumône avait vidé leur bourse,
Le vieux frêne plié,
Les retraites d'amour au fond des bois perdues,
L'arbre où dans les baisers leurs âmes confondues
Avaient tout oublié !

Il chercha le jardin, la maison isolée,
La grille d'où l'oeil plonge en une oblique allée,
Les vergers en talus.
Pâle, il marchait. - Au bruit de son pas grave et sombre,
Il voyait à chaque arbre, hélas ! se dresser l'ombre
Des jours qui ne sont plus !

Il entendait frémir dans la forêt qu'il aime
Ce doux vent qui, faisant tout vibrer en nous-même,
Y réveille l'amour,
Et, remuant le chêne ou balançant la rose,
Semble l'âme de tout qui va sur chaque chose
Se poser tour à tour !

Les feuilles qui gisaient dans le bois solitaire,
S'efforçant sous ses pas de s'élever de terre,
Couraient dans le jardin ;
Ainsi, parfois, quand l'âme est triste, nos pensées
S'envolent un moment sur leurs ailes blessées,
Puis retombent soudain.

Il contempla longtemps les formes magnifiques
Que la nature prend dans les champs pacifiques ;
Il rêva jusqu'au soir ;
Tout le jour il erra le long de la ravine,
Admirant tour à tour le ciel, face divine,
Le lac, divin miroir !

Hélas ! se rappelant ses douces aventures,
Regardant, sans entrer, par-dessus les clôtures,
Ainsi qu'un paria,
Il erra tout le jour, vers l'heure où la nuit tombe,
Il se sentit le coeur triste comme une tombe,
Alors il s'écria :

" O douleur ! j'ai voulu, moi dont l'âme est troublée,
Savoir si l'urne encor conservait la liqueur,
Et voir ce qu'avait fait cette heureuse vallée
De tout ce que j'avais laissé là de mon coeur !

Que peu de temps suffit pour changer toutes choses !
Nature au front serein, comme vous oubliez !
Et comme vous brisez dans vos métamorphoses
Les fils mystérieux où nos coeurs sont liés !

Nos chambres de feuillage en halliers sont changées !
L'arbre où fut notre chiffre est mort ou renversé ;
Nos roses dans l'enclos ont été ravagées
Par les petits enfants qui sautent le fossé.

Un mur clôt la fontaine où, par l'heure échauffée,
Folâtre, elle buvait en descendant des bois ;
Elle prenait de l'eau dans sa main, douce fée,
Et laissait retomber des perles de ses doigts !

On a pavé la route âpre et mal aplanie,
Où, dans le sable pur se dessinant si bien,
Et de sa petitesse étalant l'ironie,
Son pied charmant semblait rire à côté du mien !

La borne du chemin, qui vit des jours sans nombre,
Où jadis pour m'attendre elle aimait à s'asseoir,
S'est usée en heurtant, lorsque la route est sombre,
Les grands chars gémissants qui reviennent le soir.

La forêt ici manque et là s'est agrandie.
De tout ce qui fut nous presque rien n'est vivant ;
Et, comme un tas de cendre éteinte et refroidie,
L'amas des souvenirs se disperse à tout vent !

N'existons-nous donc plus ? Avons-nous eu notre heure ?
Rien ne la rendra-t-il à nos cris superflus ?
L'air joue avec la branche au moment où je pleure ;
Ma maison me regarde et ne me connaît plus.

D'autres vont maintenant passer où nous passâmes.
Nous y sommes venus, d'autres vont y venir ;
Et le songe qu'avaient ébauché nos deux âmes,
Ils le continueront sans pouvoir le finir !

Car personne ici-bas ne termine et n'achève ;
Les pires des humains sont comme les meilleurs ;
Nous nous réveillons tous au même endroit du rêve.
Tout commence en ce monde et tout finit ailleurs.

Oui, d'autres à leur tour viendront, couples sans tache,
Puiser dans cet asile heureux, calme, enchanté,
Tout ce que la nature à l'amour qui se cache
Mêle de rêverie et de solennité !

D'autres auront nos champs, nos sentiers, nos retraites ;
Ton bois, ma bien-aimée, est à des inconnus.
D'autres femmes viendront, baigneuses indiscrètes,
Troubler le flot sacré qu'ont touché tes pieds nus !

Quoi donc ! c'est vainement qu'ici nous nous aimâmes !
Rien ne nous restera de ces coteaux fleuris
Où nous fondions notre être en y mêlant nos flammes !
L'impassible nature a déjà tout repris.

Oh ! dites-moi, ravins, frais ruisseaux, treilles mûres,
Rameaux chargés de nids, grottes, forêts, buissons.
Est-ce que vous ferez pour d'autres vos murmures ?
Est-ce que vous direz à d'autres vos chansons ?

Nous vous comprenions tant ! doux, attentifs, austères,
Tous nos échos s'ouvraient si bien à votre voix !
Et nous prêtions si bien, sans troubler vos mystères,
L'oreille aux mots profonds que vous dites parfois !

Répondez, vallon pur, répondez, solitude,
O nature abritée en ce désert si beau,
Lorsque nous dormirons tous deux dans l'attitude
Que donne aux morts pensifs la forme du tombeau,

Est-ce que vous serez à ce point insensible
De nous savoir couchés, morts avec nos amours,
Et de continuer votre fête paisible,
Et de toujours sourire et de chanter toujours ?

Est-ce que, nous sentant errer dans vos retraites,
Fantômes reconnus par vos monts et vos bois,
Vous ne nous direz pas de ces choses secrètes
Qu'on dit en revoyant des amis d'autrefois ?

Est-ce que vous pourrez, sans tristesse et sans plainte,
Voir nos ombres flotter où marchèrent nos pas,
Et la voir m'entraîner, dans une morne étreinte,
Vers quelque source en pleurs qui sanglote tout bas ?

Et s'il est quelque part, dans l'ombre où rien ne veille,
Deux amants sous vos fleurs abritant leurs transports,
Ne leur irez-vous pas murmurer à l'oreille :
- Vous qui vivez, donnez une pensée aux morts !

Dieu nous prête un moment les prés et les fontaines,
Les grands bois frissonnants, les rocs profonds et sourds
Et les cieux azurés et les lacs et les plaines,
Pour y mettre nos coeurs, nos rêves, nos amours ;

Puis il nous les retire. Il souffle notre flamme ;
Il plonge dans la nuit l'antre où nous rayonnons ;
Et dit à la vallée, où s'imprima notre âme,
D'effacer notre trace et d'oublier nos noms.

Eh bien ! oubliez-nous, maison, jardin, ombrages !
Herbe, use notre seuil ! ronce, cache nos pas !
Chantez, oiseaux ! ruisseaux, coulez ! croissez, feuillages !
Ceux que vous oubliez ne vous oublieront pas.

Car vous êtes pour nous l'ombre de l'amour même !
Vous êtes l'oasis qu'on rencontre en chemin !
Vous êtes, ô vallon, la retraite suprême
Où nous avons pleuré nous tenant par la main !

Toutes les passions s'éloignent avec l'âge,
L'une emportant son masque et l'autre son couteau,
Comme un essaim chantant d'histrions en voyage
Dont le groupe décroît derrière le coteau.

Mais toi, rien ne t'efface, amour ! toi qui nous charmes,
Toi qui, torche ou flambeau, luis dans notre brouillard !
Tu nous tiens par la joie, et surtout par les larmes.
Jeune homme on te maudit, on t'adore vieillard.

Dans ces jours où la tête au poids des ans s'incline,
Où l'homme, sans projets, sans but, sans visions,
Sent qu'il n'est déjà plus qu'une tombe en ruine
Où gisent ses vertus et ses illusions ;

Quand notre âme en rêvant descend dans nos entrailles,
Comptant dans notre coeur, qu'enfin la glace atteint,
Comme on compte les morts sur un champ de batailles,
Chaque douleur tombée et chaque songe éteint,

Comme quelqu'un qui cherche en tenant une lampe,
Loin des objets réels, loin du monde rieur,
Elle arrive à pas lents par une obscure rampe
Jusqu'au fond désolé du gouffre intérieur ;

Et là, dans cette nuit qu'aucun rayon n'étoile,
L'âme, en un repli sombre où tout semble finir,
Sent quelque chose encor palpiter sous un voile...
C'est toi qui dors dans l'ombre, ô sacré souvenir ! "

Partager cet article
Repost0
28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 11:18

La catastrophe du Titanic ne laisse pas indifférent le socialiste Jean Jaurès puisque, le 17 avril 1912, il fait paraître dans son journal, l'Humanité, sous le titre "Triomphes et Revers", un édito fortement marqué par la confiance en la science et ses progrès. 

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/92/Titanic.jpg/220px-Titanic.jpg

" Glorieuse victoire ? Tragique défaite ! C'est un signe admirable de la puissance de l'esprit humain d'avoir pu annoncer avec tant de précision et de certitude le phénomène qui s'accomplit aujourd'hui. Libre à des esprits tourmentés et en quête de paradoxes de chicaner la science, sous prétexte qu'elle n'épuise pas l'infini dans ses formules et qu'elle n'immobilise point dans des lois éternelles la réalité changeante du monde. Et il est bien vrai que des faits nouveaux peuvent surgir du fond de l'immensité, qui modifieraient la marche de notre pauvre système solaire. Mais cela même, la science en rechercherait l'explication selon sa méthode et selon son esprit.

C'est une autre grande victoire de la pensée humaine d'avoir lancé sur les mers des monstres de métal comme le Titanic. Et quoique les navires appelés par la télégraphie sans fil au secours du Léviathan blessé soient arrivés trop tard, c'est une magie, la magie de la science, la magie de la pensée, de pouvoir ainsi jeter à l'espace de muets appels de détresse auxquels les coeurs répondent de tout leur élan.

Ah! oui, malgré toutes les forces de la science, l'homme ne domptera jamais toutes les chances mauvaises, comme il ne lui suffira pas d'enchaîner les formules aux formules pour toucher le fond du mystère. Mais la gloire de l'homme est de poursuivre sans peur, jusqu'à l'infini, la conquête des choses. Il en pénétrera d'autant mieux l'âme profonde et le secret intérieur qu'il en aura mieux saisi les rapports. Discréditer la science ou la chicaner, ce n'est pas exalter les facultés mystiques de l'âme, c'est la appauvrir au contraire et les égarer.

La foi dans la raison, le besoin de la pensée claire sont une partie nécessaire de cette action que les prétendus interprètes des générations nouvelles confondraient volontiers avec l'abdication de l'intelligence. Les passagères défaites ne sont qu'une excitation tragique à redoubler d'efforts, à éclairer au loin d'une faisceau plus intense de clarté le trouble océan des choses. Et du gouffre même où le Titanic a sombré monte vers l'avenir une rumeur sublime de courage, d'espérance et de pensée".

(Jean Jaurès)

Partager cet article
Repost0
20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 21:08

http://cdn2.greatsong.net/album/extra/claude-francois-comme-dhabitude-100247746.jpg

 

C'est un événement que la parution du nouvel album de Claude en ce mois de décembre 1967, car c'est le premier qui parait sous le label Philips/Flèche.

C'est aussi le premier album de Cloclo dont tous les titres ne sortiront pas en 45t et dont le style est plutôt inclassable, donnant un ensemble plutôt étrange.

Petites mentions spéciales, néanmoins au titre "Ce soir je vais boire" (juste parce que l'on retrouve Gainsbourg et Burton chez Régine) et au titre "Pardon", "petit "bijou" d'homme écorché-vif.

Titres sortis en 45t:

. en novembre 1967: Comme d'habitude - L'homme au traîneau - La plus belle chose du monde

. en janvier 1968: Pardon - Ce soir, je vais boire - Je veux chaque dimanche une fleur - Ma fille

 

Sur l'album original, les titres sont classés comme suit

(Cliquer sur chaque titre ci-dessous pour y accéder)

. Comme d'habitude (Claude François - Gilles Thibaut/Claude François - Jacques Revaux)   

. Ce soir, je vais boire (A. Amurri/B. Canfora - Gilles Thibaut) 

. Le martien (R. Wood/Claude François - Gilles Thibaut) 

. Je veux chaque dimanche une fleur (Gilles Thibaut/Eric Charden) 

. Pourquoi (L. McLeod - McCaulay/Gilles Thibaut)

. La plus belle chose du monde (Maurice Gibb - Robin Gibb - Barry Gibb/Claude François - Gilles Thibaut, adaptation du tube des Bee Gees, Massachussetts) 

. Pardon (Gilles Thibaut/Jean Renard) 

. L'homme au traîneau (G. Nash - T. Hicks - A; Clarke/Claude François - Gilles Thibaut) 

. Rien, rien, rien (H. Cosby -L. Hardaway - Stevie Wonder - S. Moy/Claude François - Gilles Thibaut)  

. Ma fille (W. Robinson/Claude François - Gilles Thibaut) 

. Mais quand le matin (Gilles Thibaut/Claude François/Eric Charden)

 

Partager cet article
Repost0
11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 17:46

En cette année 1967, Claude François sort en mars et en juin, deux 45 tours EP dont un seul titre sera repris sur l'album suivant. Autre innovation, Vline Buggy n'est plus l'unique parolier de Claude.

On notera, sur celui de juin, qu'apparait le seul et unique titre que Gainsbourg ait jamais écrit pour Cloclo, alors que l'influence de la Motown commence à se faire sentir de plus en plus.

(Cliquer sur chaque titre pour y accéder)

. le 45 tours EP de mars 1967 contient les titres suivants:

- Toute la vie (V. Buggy/Guy Magenta)

- Car ... tout le monde a besoin d'amour, (B. Holland - L. Dozier - E. Holland/ Claude François - Vline Buggy), adaptation d'un titre des Four Tops

- N'est-ce pas étrange ?, (Stevie Wonder - I. Hunter/Claude François - Vline Buggy), adaptation d'un titre des Four Tops

- Qu'est-ce que tu deviens ?, (G. Stephens/Les Reed/Claude François -Vline Buggy) adaptation d'un titre de The Herman's Hermits

. le 45 tours EP de juin 1967 contient les titres suivants:

- Mais quand le matin (Gilles Thibaut - Claude François/Eric Charden) 

- Hip hip hip hurrah (Serge Gainsbourg)

- Dans une larme (Claude François et Gilles Thibaut/Jean Renard) 

- Il faut être deux (Stevenson - S. Moy/Gilles Thibaut - Claude François) adaptation d'un titre de Marvin Gaye et Kim Weston

 

Partager cet article
Repost0
3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 22:06
En cette année 1966, ne parait qu'un seul album 33 tours de Cloclo qui sort en décembre.
 
 
Il reprend l'ensemble des titres sortis sur 45 tours EP en avril, juin et décembre. C'est d'ailleurs à propos d'un titre de cet album, "J'travaille à l'usine" qu'a lieu l'événement raconté ici qui contraint Claude François à sortir en janvier une nouvelle version de la chanson et sur l'album, et sur le 45 tours EP.
C'est aussi le dernier album où Cloclo collabore uniquement avec Vline Buggy, sa parolière depuis ses débuts en 1962.
Entre yé-yé et nouvelles influences musicales (J'attendrai pointe clairement les débuts de l'influence de la Motown), on sent que Cloclo hésite sur la direction à prendre pour la suite de sa carrière.
 
Sur l'album original, les titres sont classés dans l'ordre suivant (cliquer sur chaque titre pour y accéder):
- J'attendrai (B. Holland - E. Dozier - E. Holland/Vline Buggy)
- Amoureux du monde entier (R. Greenaway - R. Cook/Vline Buggy)
- Miss Felicity Gray (J. Stewart - G. Langley/Claude François - Vline Buggy)
- C'est moi ... c'est moi ... (Ferré Grignard/Claude François - Vline Buggy)
- Chacun à son tour (Les Reed/Vline Buggy)
- Mais combien de temps (Claude François/Claude François - Vline Buggy) - Le temps des pleurs (B. Owens/Claude François - Vline Buggy)
- J'travaille à l'usine (G. Stephens/Claude François - Vline Buggy)
- Les petites choses (Sloan - S. Barry/Claude François - Vline Buggy)
- Sur le banc 21 (G. Stephens/Vline Buggy)
- J'ai joué et puis j'ai perdu (S. Curtis/Claude François - Vline Buggy)
- Je tiens un tigre par la queue (B. Owens - H. Howard/Claude François - Vline Buggy).
Partager cet article
Repost0
1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 20:36

http://www.fortunes-de-mer.com/mer/images/2012/SEAFRANCE_Maelstrom.jpg

 

Non, ce titre n'est point dû à une quelconque révolution provoquée par le 1er avril mais à une modification substantielle de mon univers professionnel familier où le week-end aura fait disparaître d'un coup et un collègue de mathématique et notre principal-adjoint, tous deux heureux titulaires d'un permis-retraite amplement mérité.

Il va donc falloir s'habituer à de nouvelles têtes et à perdre certaines habitudes acquises, chose qui ne va jamais de soi, surtout quand on remplace votre principal-adjoint, un homme hyper-compétent, par une "faisant fonction", bombardée depuis le rectorat où elle travaillait dans un tout autre secteur et n'ayant aucune connaissance particulière de la tâche qui l'attend. Les rouages risquent de grincer rapidement sans huile surtout quand il faut s'occuper d'un des plus gros établissements de l'académie avec ses plus de 600 élèves, manager la réfection temporaire des emplois du temps avec toutes les classes et les accompagnateurs qui partent en voyage sous peu, sans oublier la gestion de l'orientation en 4ème pour laquelle elle ne connait rien !

Qui a dit qu'on courrait peut-être à la catastrophe ?

(à suivre ... en fonction de l'évolution de la situation)

Partager cet article
Repost0
31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 11:19

http://www.linternaute.com/sortir/escapade/dossier/un-week-end-a-lyon/image/primatiale-saint-jean-baptiste-308995.jpg

Cathédrale Saint-Jean, Lyon

 

Lors du traité de Verdun qui organise le partage de l'empire carolingien entre les petits-fils de Charlemagne, en 843, Lyon fut intégré à la France médiane, futur noyau du Saint Empire romain germanique, une position confortable pour ses archevêques qui, le désintérêt de l'empereur aidant, bénéficient d'une large autonomie et imposent peu à peu leur pouvoir sur la ville.

Pourtant, à partir des XIIème et XIIIème siècles, la situation évolue. L'archevêque doit désormais composer avec les chanoines du chapitre cathédral qui l'ont élu, qui sont presque tous issus des familles seigneuriales du Lyonnais, du Dauphiné ou de la Savoie et qui se présentent en garants des intérêts locaux et avec la bourgeoisie industrielle et commerçante qui réclame davantage de liberté pour gérer ses affaires et administrer la cité.

 

C'est dans ce contexte de contestations croissantes que survint la crise de 1269-1271: Philippe de Savoie, archevêque de Lyon, démissionne en juillet 1267, pour recueillir la succession de son frère le comte de Savoie, les chanoines n'arrivent pas à s'entendre sur le nom d'un successeur et le trône de St-Pierre étant vacant à partir de novembre 1268 et pour trois années, aucun successeur n'est désigné.


Or, le chapitre cathédral qui gère la ville en l'absence d'archevêque manque de souplesse, si bien qu'en 1269, le conflit avec la bourgeoisie lyonnaise dégénère: des barricades sont dressées, les meneurs sont arrêtés par les officiers de l'Eglise. A la recherche de soutien, les bourgeois s'adressent alors au roi de France, Philippe III le Hardi. Celui-ci se rend à Lyon en avril 1271 et signe avec les bourgeois un accord à l'issue duquel ceux-ci se placent sous son autorité et sa protection. Les officiers royaux s'établissent alors dans la ville et commencent à exercer leur juridiction.

Les choses vont durer ainsi pendant trente ans durant lesquelles l'archevêque, désormais contraint de prêter hommage au roi de France, ne va cesser de louvoyer entre ses chanoines et la bourgeoisie lyonnaise afin de préserver le peu d'indépendance qui lui reste avant de prendre fait et cause pour ses chanoines en 1286.

 

L'acte final se joue entre 1301 et 1312: Louis de Villars, nouvel archevêque prend acte de la fin de l'indépendance lyonnaise et pense plus habile de s'entendre avec le roi. Les discussions entamées à partir de 1304 entre les bourgeois, l'archevêque et Guillaume de Nogaret, envoyé de Philippe IV le Bel, aboutissent à deux accords signés en septembre 1307: l'Eglise conserve sa juridiction sur la ville mais doit reconnaître la souveraineté du roi de France. Le nouvel archevêque, Pierre de Savoie tente bien de revenir en arrière, mais c'est déjà trop tard: lorsqu'il fait expulser de la ville les officiers royaux, immédiatement le roi envoie des troupes et l'archevêque est contraint de se réfugier dans son château de Pierre-Scize. Obligé de se rendre, il est alors mis hors-jeu. Le pape et le roi négocient directement. Le 10 avril 1312, il n'a pas d'autre choix que d'avaliser la fin de l'indépendance lyonnaise:

"Nous, Pierre de Savoie, archevêque de Lyon, nous avons décidé de transférer au sérénissime prince Philippe, par la grâce de Dieu roi de France (...) toute juridiction temporelle qui relevait de nous au titre de notre Eglise".

Les choses ne devaient plus fondamentalement changer, même si en 1320, l'archevêque récupère ses droits car il doit reconnaître les tenir en fief du roi de France et lui prêter hommage. De même, par la charte "sabaudine", il reconnait aux bourgeois le droit de se réunir, de désigner des consuls, de garder les portes et les clés de la ville ...

Partager cet article
Repost0
27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 21:02
Nouveau 33 tours chez Philips en décembre 1965 rassemblant ce qui est sorti en 45t en juin et octobre 1965 ou sortira en janvier 1966. Seul le dernier titre "Je sais", est repris de l'album précédent.
Encore une fois un album à forte tonalité yé-yé, même si ici où là avec "Ce monde absurde" ou "Je t'aime trop toi" (adaptation du célèbre I Got You Babe de Sony and Cher) des rythmes un peu différents apparaissent. C'est aussi un album où un titre est réservé aux fans les plus jeunes du chanteur avec "Le jouet extraordinaire".
 
Sur l'album original, les titres sont disposés comme suit (cliquer sur chaque titre pour y accéder):
 
- Même si tu revenais (Jacques Chaumelle - Vline Buggy/Bernard Kesslair)
- Silhouettes (F. Slay jr. -B. Crewe/René Rouzaud - Vline Buggy)
- Geordie (Claude François/Vline Buggy, musique recueillie par Claude François)
- Ce monde absurde (P.F. Sloan/Claude François - Vline Buggy)
- Le jouet extraordinaire (T. Paxton/Claude François - Vline Buggy)
- Sois fier (D. Wayne/Claude François - Vline Buggy)
- Quand un bateau passe (H. David - B. Bacharach/Vline Buggy)
- Je t'aime trop toi (S. Bono/Vline Buggy)
- Je devrais dormir (J. Allison - G.D. Hardin - L. Thomas/Claude François/Vline Buggy)
- Mais n'essaie pas de me mentir (H. David/B. Bacharach - Claude François - Vline Buggy)
- Tout le monde rit d'un clown (G. Lewis - T. Lesslie - L. Russell/Claude François/Vline Buggy)
- Je sais (Claude François - Vline Buggy/Gérard Gustin)
 
 
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de instantdinstants
  • : Instants d'instants est un blog à vocation généraliste abordant des thèmes variés (événements de la vie, actualité, musique, culture ...)
  • Contact


Recherche