Astérix et la Transitalique, troisième album du duo Ferry-Conrad, est marqué par une satisfaction et un regret.
Côté satisfaction, soulignons des noms de personnages qui coulent de source par rapport à un scénario dont l'idée n'est pas mauvaise. Côté déception, par contre, si l'on compare avec le Tour de Gaule d'Astérix (1965) - et la comparaison est inévitable -, c'est qu'à vouloir ne pas dépasser le format d'une quarantaine de pages, c'est un peu l'impression de vide qui domine, comme s'il manquait quelques péripéties pour agrémenter et donner de la chair au scénario. A noter aussi l'impression d'images parfois un peu pâlottes.
Ce qui est certain, c'est que ce n'est pas encore l'album pleinement astérixien que l'on attend toujours avec impatience du nouveau duo Ferry-Conrad qui a encore l'excuse de la "jeunesse", mais il faudrait tout de même qu'il réussisse à y arriver assez rapidement sinon Astérix risque de ne plus devenir qu'une BD banale.