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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 21:32

http://f.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/720/files/2012/04/violence-scolaire.jpg

 

Ou je vieillis vraiment, ou j'ai vraiment perdu la main, ou les gamins deviennent réellement de plus en plus durs, mais j'ai l'impression de ne plus y arriver. La rentrée vient à peine de s'effectuer que j'ai l'impression de vivre dans un cauchemar avec des mômes qui jactent à tout va, trainent des pieds pour faire les exercices proposés en classe, font tout pour saper l'autorité du prof (témoin hier le quidam qui a sans doute usé d'une sarbacane à peine 5 secondes après que j'avais fait la morale sur leur bavardage alors qu'ils auraient tous dû être concentrés sur leur exercice ou ces mômes qui sortent de la salle de classe en se foutant ouvertement de ma gueule dès qu'ils ont passé la porte - que j'en rattrape un, je crois que je vais lui exploser la gueule contre un mur).

J'ai beau distribuer punitions, mise en garde, devoirs sup ... rien n'y fait. J'ai clairement l'impression que certains de ces connards ont décidé d'avoir ma peau et malheureusement, je n'ai pas la réponse au problème.

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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 16:17

http://www.coloriage.tv/js/note-de-musique.png

 

Il y a quelques jours, sur toutes les antennes de France et de Navarre, nos bons journaleux, toujours aussi peu critiques sur leurs sources et jamais avares de raconter n'importe quoi, sont venus nous asséner que 39 % des professeurs demanderaient la disparition totale des notes et d'y aller sur leurs reportages colportant tous les clichés possibles sur un système accusé de tous les maux, sans nuance et sans aucune critique du système proposé en face et qui n'a pas que des avantages (silence absolu notamment sur certains collèges qui après avoir testé, sont revenus aux notes).

Ils ont surtout oublié de préciser que ce sondage n'avait rien de scientifique (c'est une enquête interne en ligne), lancé par un syndicat ultra-favorable à la suppression des notes, le SE-UNSA, que l'immense majorité de ceux qui ont répondu sont des syndiqués (une minorité et pas tous profs de surcroit) et que 89% de ces sondés appartenaient... au SE-UNSA !

Je ne sais pas vous, mais je ne sais pas comment d'un sondage aussi partial, on peut en conclure que 39% des profs veulent qu'on supprime les notes et ça laisse bien songeur sur la soi-disant compétence des journalistes à analyser leurs sources et à délivrer une information objective, d'autant plus que, pour un syndicat ultra-favorable à la suppression des notes, ne récolter que 39% d'approbation, c'est plutôt un désavoeu qu'une réussite. Le système de notation n'est pas idéal, certes, mais la façon dont le sujet est traité par les médias qui relayent sans recul les campagnes de lobbying d'un certain syndicat a de quoi inquièter sur leur capacité à exercer leur profession. Pour le coup, si on avait dû évaluer les journalistes par compétences sur leur capacité à exercer leur métier, ils auraient récolté massivement un NON-ACQUIS.

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 20:36

http://www.fortunes-de-mer.com/mer/images/2012/SEAFRANCE_Maelstrom.jpg

 

Non, ce titre n'est point dû à une quelconque révolution provoquée par le 1er avril mais à une modification substantielle de mon univers professionnel familier où le week-end aura fait disparaître d'un coup et un collègue de mathématique et notre principal-adjoint, tous deux heureux titulaires d'un permis-retraite amplement mérité.

Il va donc falloir s'habituer à de nouvelles têtes et à perdre certaines habitudes acquises, chose qui ne va jamais de soi, surtout quand on remplace votre principal-adjoint, un homme hyper-compétent, par une "faisant fonction", bombardée depuis le rectorat où elle travaillait dans un tout autre secteur et n'ayant aucune connaissance particulière de la tâche qui l'attend. Les rouages risquent de grincer rapidement sans huile surtout quand il faut s'occuper d'un des plus gros établissements de l'académie avec ses plus de 600 élèves, manager la réfection temporaire des emplois du temps avec toutes les classes et les accompagnateurs qui partent en voyage sous peu, sans oublier la gestion de l'orientation en 4ème pour laquelle elle ne connait rien !

Qui a dit qu'on courrait peut-être à la catastrophe ?

(à suivre ... en fonction de l'évolution de la situation)

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 21:30

http://www.paroissedegazeran-catholique-yvelines.cef.fr/images/2010/retraite7.jpg

 

A la fin du mois, mon collège va perdre sa mémoire historique ou presque puisque l'un de nos collègues de math, en poste depuis la fondation de notre établissement, en 1976, prend une retraite bien méritée et tant attendue.

Avec son départ, c'est non seulement "le gardien de la mémoire" des lieux qui s'en va, mais aussi le gardien d'une certaine mémoire de l'Education nationale, celle d'une époque où le ministre n'était pas obnubilé par la moindre heure de cours perdue par les élèves à récupérer obligatoirement, où les fins d'années se terminaient dans la cour plutôt qu'en classe à devoir tenir des élèves que l'arrêt des notes démotive totalement et où aucun crétin du bulbe n'avait encore pensé, pour se venger des profs, à vouloir réduire les vacances scolaires.

Le temps passe, les moeurs changent et bientôt F. ne squattera plus les radiateurs dès que les températures baissent: en effet, F. a cette particularité d'avoir froid presque toute l'année, au point qu'il occupe l'une des salles les plus chauffées de l'établissement, baptisée la "salle corse" en liaison avec son lieu de villégiature préféré.

Combien de temps survivra-t-il dans les mémoires et parlera-t-on encore de lui ? L'expérience prouve que les retraités s'effacent bien vite des mémoires, comme s'ils n'existaient plus.

C'est le lot commun de l'existence.

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 20:50

http://www.ec-maillaude.ac-aix-marseille.fr/webphp/photo/diaporama/ecolier.jpg

 

Loin du beau parapluie que l'Education nationale ouvre à chaque fois que, par malheur, l'un de ses enseignants se suicide et qui vise à se disculper (ce fut encore le cas il y a quelques mois lorsqu'une enseignante de lycée s'immola par le feu sur son lieu de travail, geste oh combien fort et symbolique !), un récent rapport vient confirmer qu'un prof sur sept est au bout du rouleau: 14% se disent totalement épuisés et un quart en tension au travail.


Ce "burn-out" a de multiples causes dont la première et pas la moindre est la façon constante dont, depuis plus de quinze ans (depuis Claude Allègre et Ségolène Royal), ceux qui nous dirigent ont systématiquement dénigré les enseignants: de leur responsabilité dans l'illetrisme à celui dans le non-enseignement de la Shoah (accusation infâme pour qui connait les programmes), en passant par leur laxisme responsable des problèmes de discipline dans les établissements scolaires, tout y est passé. Tout était bon pour les faire passer pour des incompétents et des incapables afin d'obtenir l'appui de l'opinion publique dans la lutte contre ces fainéants, pédophiles en puissance (obsession personnelle de Madame Royal), toujours en vacances. Il s'agissait ainsi d'utiliser ces vieux clichés afin que l'opinion applaudisse à la suppression massive des postes dans l'Education.

 

Pire, un syndicat d'enseignant, l'UNSA qui peuple le ministère de l'Education depuis les années 50 au moins, où il promeut toujours les mêmes utopies qui chaque fois qu'elles ont été mises en application, ont provoqué des catastrophes (la fin des disciplines d'enseignement, l'inter-disciplinarité, la primarisation de la 6ème, la suppression de la notation "traumatisante", la fin de la dictée, l'orthographe, science des ânes, la dénonciation d'une mythique "constante macabre", les droits des élèves, l'interdiction de donner des lignes de copies en punition, les nouvelles technologies, panacée aux difficultés des élèves...) s'est fait le grand complice de cette politique, sous prétexte de réforme. Ce syndicat a fait beaucoup de mal à l'éducation et continue à en faire grâce à la complicité de ministres trop heureux de trouver des collabos pour les aider à réduire des postes.


Sauf que, sur le terrain, le résultat est terrible:

- alors que les élèves sont de moins en moins éduqués à la vie en collectivité et que les santionner est presque vu comme un crime, on les entasse de plus en plus nombreux dans des classes surchargées au point d'user nerveusement nombre de profs,

- les parents, encouragés par le discours anti-prof des différents gouvernements de gauche comme de droite, contestent de plus en plus les sanctions, les méthodes pédagogiques employées, les notes. Maintenant, les profs sont même accusés de pomper leur devoirs sur le net et de donner, en plus, des exercices trop difficiles, voire de ne pas faire telle ou telle partie du programme, alors que ce même programme précise qu'il ne faut traiter que trois des cinq thèmes de telle ou telle partie, et ils n'hésitent même plus à vous poursuivre jusque dans votre vie privée, via les adresses courriels académiques que tout enseignant possède ou à vous téléphoner si par malheur vous n'êtes pas en liste rouge,

- le forcing pour l'usage des nouvelles technologies a été fait en dépit du bon sens: équipement fait de façon non-rationnelle, le cahier de texte devenu numérique alors qu'on ne dispose même pas de connection au net dans les salles (et toutes n'ont pas d'ordi de toute façon), la multiplication des outils divers et variés pour rentrer les notes d'un côté, les compétences 6ème de l'autre, les compétences des autres niveaux, encore d'un autre ... tout cela mange désormais un temps considérable à remplir, au détriment des vraies activités qui devraient être celles des profs: préparer des cours, des contrôles, corriger, se documenter pour rester au courant des dernières avancées de sa discipline ...

- la multiplication des "dys", la plus belle connerie de ces dernières décennies: un môme ne réussit pas; parents, rassurez-vous, il est "dys" et voila nos braves enseignants priés d'adapter les contrôles spécialement pour eux, de truquer les chiffres ... pour faire croire, contre toute évidence, que "le petit" est un brillant sujet. Des vrais "dys", il y en a, et le nier serait vain, mais il y a un certain nombre de professionnnels de santé qui, par peur des parents, n'osent pas dire qu'ils ne souffrent de rien que de fainéantise et inventent un handicap qui, dans la réalité, n'existe pas. Evidemment, l'UNSA cautionne, puisque, pour lui, "il n'y a pas de mauvais élèves, juste de mauvais enseignants"

- des enseignants de plus en plus gérés comme du bétail humain, en fonction des postes supprimés, des heures à faire à droite et à gauche sur des postes distants parfois d'une centaine de km ...

 

Face à cela, la réponse des gouvernants et des candidats à la présidentielle est totalement à côté de la plaque:

- dévalorisation des diplômes pour être enseignants puisque qu'un type recruté à pôle-emploi est capable de faire aussi bien et pour beaucoup moins cher

- volonté d'accroitre encore la présence des enseignants sur leur lieux de travail alors, qu'au contraire, il faudrait les en libérer pour leur permettre de respirer,

- négation de leur boulot en dehors des salles de classe, puisqu'on veut les surcharger de tâches de tutorat, d'aide aux devoirs ...

- tâches de plus en plus annexes qui n'ont rien à voir avec leur boulot, au risque de provoquer une catastrophe: psys, assistants sociaux,

- recul de l'âge de départ à la retraite,

- médecine du travail inexistante (une seule visite médicale au moment de la titularisation, et c'est tout !)

 

A promouvoir comme le proposent tous les candidats, un management à la France Telecom, à vouloir alourdir encore plus la charge de travail, on ne provoque qu'une chose: le dégoût, le découragement, la dépression, le suicide.

 Sarkozy et Hollande pour ne citer qu'eux, ne l'ont toujours pas compris et la lecture de leurs projets pour l'école ne peut que susciter l'inquiétude le plus vive sur les répercussions sur la santé et le moral enseignants: ce n'est pas en leur demandant encore plus de présence, plus de sacrifices, tout en bloquant les salaires et les promotions d'échelons à l'ancienneté qu'on va résoudre la profonde crise morale que les enseignants traversent, au contraire.

C'est comme administrer un virus à un malade déjà affaibli par une précédente maladie.

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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 08:00

Instantdinstants

souhaite à tous ses lecteurs

 

une bonne et heureuse année 2012,

bonheur et santé


http://idata.over-blog.com/1/65/96/56/Carte-bonne-annee-2012-a-imprimer/carte-bonne-annee-2012-meilleurs-voeux-2012-7-d-clics-disa.jpg

et rendez-vous pour de nouvelles aventures.

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 17:43

http://www.amessi.org/IMG/arton1473.jpg?1310380716

 

Mes rapports avec le temps, chose peu banale pour un historien, n'ont jamais été des plus simples, ne serait-ce que parce que mon rapport au passé n'est pas des plus limpides, comme une sorte d'attraction/répulsion qui fait qu'à la fois je puis être choqué que l'on fasse disparaître un objet, un bâtiment, un souvenir du passé ou qu'on lui porte atteinte et ressentir pourtant un certain malaise pour certaines des périodes qu'évoquent ces choses, comme par exemple, la Renaissance ou le XVIIème S.

De même, je puis aussi, à la fois me complaire dans l'écoute de la variété française des années 70 et pourtant n'avoir aucune sympathie particulière pour cette époque où la vulgarité était presque une seconde nature, les films des navets au km et la mode une mocheté sans fin.

Même la gestion quotidienne de ma relation au temps et au passé sont marquées par une ambiguïté complexe: n'aimant pas me tourner vers mon propre passé, j'ai conservé ce que j'ai pu sauver du mien, je m'occupe pourtant de généalogie et je crois en l'importance de l'étude du passé pour comprendre le présent et préparer l'avenir sans recommencer les erreurs du passé ou en y puisant aides, modèles ou exemples.

Enfin, enfant, j'ai toujours été choqué d'être surpris de voir le temps passer: pour moi, comme pour beaucoup d'enfants sans doute, le monde et le temps étaient figés: certes, de nouvelles têtes, de nouvelles séries, de nouvelles émissions apparaissaient à la télé, sans que j'en comprenne le mécanisme, mais ce qui me choquait le plus, c'était que des têtes familières du petit écran puissent disparaître. Fondamentalement, c'était une chose que je ne comprenais pas, et ces événements normaux, logiques, liés au temps qui passe, étaient pour moi comme de profondes injustices.

Encore aujourd'hui, j'ai extrêmement de mal à gérer le temps qui passe, comme si cette idée fondamentale issue de l'enfance d'un monde figé et éternel, était encore une chose à laquelle je n'ai pas renoncé à croire, malgré les dénégations qui ont pu se produire, y compris dans ma vie personnelle avec le décès de telle ou telle personne de l'entourage familial. Je crois que saisir le temps qui passe était une notion qui m'était étrangère.

Alors, dernièrement, ça a été soudain le trou noir, l'effondrement sous mes pieds quand j'ai soudain pris conscience de l'âge de gens comme Sheila, Sardou, Adamo, ... et que, fatalement viendrait le jour où on finirait par apprendre qu'ils ne sont plus et que le monde tourne sans eux et sans les gens de leur génération qui sont pourtant, parents compris, ceux qui ont toujours été là depuis que je suis né.

Soudain, j'ai eu peur du temps et cette peur ne me quitte plus.

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 22:07

http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcR8tDm6uagogSfTIMOIqgvD6zPOYaRlVP6ug_0hgxpCJNvfckaPGA

 

Les nouveaux programmes d'histoire-géographie devant entrer en vigueur à la rentrée 2012 ont été publiés la semaine dernière au BO de l'Education nationale.

Après lecture, je suis tout simplement sidéré, voire effaré du niveau largement universitaire des questions proposées qui exigent de solides connaissances historiques de la part des lycéens mais aussi de leurs enseignants qui ont intérêt à être au top aussi bien, je prends au hasard, sur "socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne depuis 1875" que sur "Médias et opinion publique dans les grandes crises politiques en France depuis l'affaire Dreyfus", en passant par "Religion et société aux États-Unis depuis les années 1890" ou encore "La Chine et le monde depuis le « mouvement du 4 mai 1919" !

L'ensemble du programme est disponible ici: http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=57575

A côté, le programme de géographie parait même "enfantin" par comparaison.

Certes, les thèmes à traiter en histoire sont intéressants intellectuellement et personnellement ces sujets me passionnent, mais je doute fort qu'on puisse enseigner des questions aussi vastes et pointues à des lycéens dont trop souvent les connaissances historiques de base sont floues voire très fluctuantes. Mettre en terminale des questions qui relèvent d'un premier cycle universitaire me semble très hasardeux et d'un élitisme mal pensé.

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 21:52

http://wikini.ten.laval.tuxcafe.org/upload_dir/JuuT/ordinateur-portable-mu-000043505-4_20090114102208_20090114102218.jpg

L'Education nationale étant fidèle à elle-même, comment faire simple quand on peut faire compliqué ?

C'est ainsi que, les dispositifs se multipliant et les modes d'évaluations aussi, sans compter le cahier de texte en ligne, c'est désormais à 4 sites différents qu'il faut se connecter:

- un pour entrer les notes et les appréciations pour les 5è,4è,3è

- un pour entrer les compétences pour ces mêmes classes

- un pour entrer les compétences pour les 6è (bé oui, ce serait trop simple que ce soit le même que pour les autres classes). D'ailleurs, sur celui-ci, il y aurait beaucoup à dire sur l'ergonomie.

- un pour remplir le cahiers de texte

sans compter celui pour consulter son courrier électronique.

 

Evidemment, il n'y a pas de portail commun pour y accéder (vivent les raccourcis et les favoris), ce qui serait trop beau. Mais restons zen.

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 11:51

 

http://www.hellopro.fr/images/produit-2/8/7/3/urnes-electorales-495378.jpgTransparence ... qui a dit transparence ?

 

Certains le savent peut-être: dans la deuxième quinzaine d'octobre ont lieu les élections professionnelles dans l'Education nationale destinées à renouveler les différents représentants des personnels dans les commissions académiques, rectorales ...

Or, cette année, voici que le vote électronique par le net a été rendu obligatoire. Sauf qu'à y regarder de plus près, il semble évident que la procédure a une tout autre fonction que de prendre en compte un vote puisque pour cela, vous devez fournir:

- un identifiant de vote communiqué par l'administration

- votre NUMEN (c'est le numéro sous lequel chaque fonctionnaire est connu auprès de son employeur)

- les 6ème et 7ème caractères de votre numéro de sécurité sociale !

 

Au vu de ces éléments, il est bien clair que nous sommes en présence d'une tentative de fichage, via des élections, des opinions syndicales de chaque enseignant et pas du tout d'une procédure anodine de vote.

D'ailleurs, on ne trouve, sur le document officiel remis, aucune mention de la validation de la procédure par la CNIL.

 

C'est la raison pour laquelle, comme de nombreux collègues, je ne compte pas participer à ces élections électroniques et dénoncer l'idéologie du fichage et du flicage propres au gouvernment néo-vichyste qui gouverne la France depuis presque cinq ans.

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